Analyse de Kant

Le devoir avant le vie

Posté par Nathan Keyaerts le 10 Avril 2019

Ethique de Kant

D’après l’éthique de Kant, le devoir est plus important que soi afin de chercher le bonheur de l’autre et ainsi s'élever. Ce qui veut dire que si les gens respectaient cette théorie, il n’y aurait pas de terrorisme et donc pas de problème. Cependant, nous observons aisément que ce n'est pas le cas. Il faudrait donc abandonner son envie de vie privée pour le plus grand bien, c’est-à-dire la lutte contre le terrorisme. Donc selon l’éthique de Kant il n’y a pas d’hésitions, c’est la lutte contre le terrorisme qui gagne.

Création de la maxime

On devrait donc chercher à écrire une maxime énoncant que toute personne doit partager ses données avec l'État afin de servir un but commun. Cette règle doit être générale, universalisable et ne doit pas utiliser des gens comme des moyens. Voici une maxime possible :
Toute personne partagera ses données personelles à l'État.

Est-elle générale ?

Oui, cette maxime est générale puisqu'elle peut s'appliquer à tout le monde et toutes les situations.

Est-elle universalisable ?

En effet, tout le monde peut la concevoir.

Les gens sont-ils utilisés comme des moyens ?

Dans cette maxime simple, la population semble juste être un moyen vu que l'on parle uniquement de la collecte des données. Néanmoins, ils sont quand même le but ici. En effet, la récolte des données sert à les protéger. On pourrait donc améliorer la maxime dite précédemment :
Toute personne partagera ses données personelles à l'État, qui en contrepartie les protègera d'actes terroristes.
Il ne faut pas oublier qu'il est possible de "tordre" cette éthique. Cependant certaines personnes trouveront que la perte de vie privée ne vaut pas le gain de sécurité apporté. Cette maxime n'est donc pas PARFAITEMENT universalisable aux yeux de tous. Mais le problème c'est que l'on peut faire de même pour le meurtre (tuer pour sa patrie) et donc des actions que l'on considère pourtant bien comme des crimes peuvent être justifiables par le déontologisme.

Au final, de notre point de vue l'éthique de Kant pousserait bien à sacrifier la vie privée sur l'autel de la sécurité.