La technologie évolue chaque jour et impacte fortement notre société. Il est de notre devoir d’analyser et de comprendre ses conséquences pour contribuer à une communauté plus sûr et plus éthique.
La blockchain est une des technologies les plus innovantes de ces dernières années. Ce terme est apparu en novembre 2008 par le concepteur de l’une des premières blockchains, Satoshi Nakamoto(bitcoin). La blockchain publique bitcoin fonctionne comme un énorme livre de comptes stockant des informations de transactions. Dans ce livre, on retrouve l’adresse de l’émetteur de la transaction, le montant et la personne qui reçoit les fonds. En lisant complétement ce livre, on est donc capable de savoir combien de cryptomonnaies possède chaque personne. Une des particularités de la blockchain est que lorsqu’une information est insérée dedans, il est quasiment impossible de la supprimer ou de la modifier. En effet, la blockchain stocke les informations de manière décentralisée. C’est-à-dire que des milliers d’ordinateurs à travers le monde, appelés mineurs, vont posséder une copie de ces informations et permettre de rajouter des informations dans la blockchain. Les nouvelles informations sont enregistrées dans un bloc et ce bloc n’est validé que si plus de 50% des mineurs sont d’accord. Chacun de ces blocs possède un identifiant unique qui le lie au bloc suivant et précédent. Cet identifiant étant complexe à trouver, il y a une « course » entre les différents mineurs pour le trouver. Cette recherche nécessite donc des performances de calculs élevées. Le mineur qui trouve le bloc suivant va stocker les informations et est récompensé par des cryptomonnaies.
Il existe également des blockchains dites privées, ces blockchain sont généralement possédées par une entreprise. On y retrouve par exemple des entreprises qui souhaitent stocker des informations sur la traçabilité de leur chaine de froid. Effectivement, la blockchain ne se limite pas juste à des transactions de cryptomonnaies. Certaines blockchains peuvent servir de base de données décentralisée et également permettre l’échange de donnée unique et sécurisé.
L’anonymat est une question importante dans cette technologie fleurissante. Les transactions des blockchain publiques sont lisibles par tout le monde. Il est donc facile de savoir qui a fait quoi. Cependant, les comptes publiant des transactions sont caractérisés par une suite de caractères et il devient donc plus complexe de le relier à l’identité réelle de l’utilisateur. D’autres services plus complexes encore permettent de complexifier la lecture des transactions en utilisant de multiples comptes et donc de brouiller les pistes. Mais est-il vraiment éthique de rendre ces échanges anonymes?
Pour conclure cette introduction à la blockchain, la phrase suivante résume parfaitement le sujet : «La blockchain est à la confiance ce que l’internet a été à la communication».