Synthèse
Dans le cadre du cours d’éthique, il nous a été donné de traiter une problématique de notre choix. Nous nous sommes dès lors demandés comment nous devions considérer l’impact des nouvelles technologies sur l’évolution du marché de l’emploi ainsi que leur contribution pour une vie authentiquement humaine ? Pour répondre à cette question, nous nous sommes documentés, avons interrogés un grand nombre de personnes grâce à un formulaire et avons aussi pu interviewer des experts. À la suite de cette étape, nous avons analysé les différents avis des intervenants afin de réaliser une étude éthique suivant trois voies (déontologisme, utilitarisme, responsabilité).
Que ce soit du point de vue des éthiques ou de la population en général, on remarque que les avis divergent.
En ne prenant en compte que les trois éthiques traitées lors de ce travail, nous observons que les nouvelles technologies sont perçues de manière plutôt positive. On remarque toutefois des différences entre ces voix. Là où l’utilitarisme est en faveur du remplacement de la main d’œuvre humaine par la machine, l’éthique de la responsabilité nous met néanmoins en garde sur les dérives de cette automatisation. L’éthique de la déontologie souligne tout de même que cette automatisation n’est pas universalisable.
Les experts, quant à eux, nous proposent des solutions envisageables mais suscitent surtout la réflexion sur cette problématique. Ils entendent que cette révolution a de grandes chances de se poursuivre et l’on se doit donc d’y réfléchir.
Notre avis
Comme une majorité de personnes, nous pensons que cette technologie a beaucoup de choses bénéfiques mais qu’il faut être prudent dans son utilisation. L’intelligence artificielle présente de très nombreux points positifs. Cependant, il faut veiller à ce qu’elle soit présente comme soutient aux êtres humains et pas comme remplacement. De plus, il est nécessaire d’insérer l’intelligence artificielle de manière progressive afin de permettre aux métiers concernés une reconversion et d’avoir un suivi politique et économique.
Tout(e)s tâches/métiers ont peu de chances d’être entièrement remplacés. Cela implique qu’un certain nombre de personnes doivent continuer à travailler afin de permettre à la société de continuer à fonctionner. Ceci signifie donc que la volonté de remplacer l’homme n’est pas universalisable pour reprendre le concept de Kant. Néanmoins, suite à la crise sanitaire “Covid-19”, de nombreuses personnes trouvent d’autres façons de travailler ou de s’occuper. On se rend donc compte qu’une partie de la population voudra continuer à exercer une profession ou une activité dans leur domaine de prédilection. Ne faudrait-il pas plutôt universaliser la possibilité de laisser à tous le droit de faire ce qu’ils désirent ?