Hans Jonas parle d'une éthique basée sur la responsabilité. Il constate que les développements technologiques ont de nombreux d'impacts positifs tels qu'une croissance démographique et un développement économique. Cependant, il y a aussi de mauvais aspects à ceux-ci. L'humain a, par son développement, contribué à son bonheur mais menace tout le vivant en impactant son environnement. Jonas a donc créé une éthique basée sur la responsabilité des générations actuelles envers les générations futures. Il considère dans cette éthique que l'homme ne doit pas compromettre la survie de l'humanité et qu'il a une responsabilité envers les personnes vulnérables. Au plus une personne a des connaissances et des possibilités (politiciens, etc) au plus elle a des responsabilités. Chaque personne doit acquérir du savoir afin de réfléchir à ses actes.

En suivant le raisonnement de Hans Jonas, l'automatisation des métiers a des points positifs: l'augmentation de la rentabilité, le conformisme des produits, etc. Elle apporte de nouvelles possibilités d'aides dans les différents métiers. Cependant, il est de notre devoir d'observer les conséquences pour ne pas mettre en danger la vie humaine. Il est donc primordial de s'intéresser aux conséquences de ce remplacement de l'homme par la machine. Si on automatise le monde du travail, il faudra modifier les métiers pour éviter une perte d'emplois. En effet, il faut une restructuration des métiers afin que les métiers remplaçables soient dirigés vers les métiers non remplaçables ou les métiers nécessaire à cette automatisation telles que la maintenance des machines. Il est, dès lors, du devoir des membres des autorités politiques de créer des mesures et des lois empêchant ou solutionnant cette problématique. Ils sont responsables de la population et des personnes vulnérables face à cette automatisation, en l'occurence, les personnes pouvant perdre leur emploi. Ils doivent être les garants des outils liés à l'IA, ce n'est pas parce que un métier est automatisable qu'il faut systématiquement le remplacer. Une solution envisagée est de fournir un revenu universel. Mais est-ce que ce revenu universel sera-t-il suffisant pour vraiment vivre et ne pas simplement survivre ? Beaucoup de personnes pensent que cela serait insuffisant et pousserait la population à être assistée et ne ferait plus rien. Pour eux, il faut récompenser ceux qui travaillent. On peut se demander s'il ne faudrait pas savoir ce qu'implique de travailler et si cela est vraiment travailler pour vivre ? Doit-on modifier notre conception de ce qui est légitime pour vivre et, es-ce possible de travailler dans cette conception que ce soit maintenant ou dans le futur ? Le sondage nous montre que déjà sur ce point les avis divergent. Selon certains, il faut absolument travailler pour avoir de l'argent et vivre tandis que d'autres considèrent que travailler n'est pas essentiel. Toutes ces questions posent problèmes car dans n'importe quel cas il faudra modifier des éléments tels que la conception des métiers ou les métiers en eux-mêmes. Enfin, si on considère le remplacement total de l'homme, nous devrions faire face à une consommation d'énergie croissante ainsi qu'une absence de travail rémunéré.