Sondage
Afin de répondre au mieux au thème de ce projet portant sur l'évolution du marché de l'emploi face aux nouvelles technologies, nous avons réalisé un sondage en ligne. Celui-ci nous a permis d'avoir un large panel d'avis différents. Il est à noter que nous avons eu 49.5% de femmes et 50,5% d'hommes qui ont répondu à celui-ci, il n'y a donc pas de favoritisme envers un genre particulier. Ce sondage mis en ligne sous forme de questionnaire nous permet donc de réaliser l'analyse suivante.
Si l'on regarde dans un premier temps, les personnes voulant le remplacement de l'homme par la machine (20% de la population interrogée). On constate que ces personnes considèrent le point de vue où la machine permettrait la fin des tâches rébarbatives, tout cela avec rapidité et efficacité. La facilité d'exécution des tâches et la réduction des erreurs permet d'augmenter l'uniformisation de la qualité des produits surtout dans les domaines demandant une grande précision. D'un point de vue du bien des travailleurs, le remplacement par des machines diminuera les accidents humains. Tous ces éléments permettraient donc d'augmenter le temps libre et de réaliser d'autres tâches plus enrichissantes.
Ensuite, 25% de la population interrogée se dit contre le remplacement de l'homme par la machine pour diverses raisons. En effet, ils considèrent en premier lieu que la machine doit être une aide dans le métier de l'homme mais ne doit pas le remplacer. Pour eux, ces nouvelles technologies n'ont pas la même appréciation qu'un humain face à une situation (esprit critique). D'autres personnes déplorent l'absence de contact humain et montrent une certaine méfiance face à la fiabilité de ces technologies ainsi que la peur de perdre leur emploi. Si l'on regarde l'aspect écologique, ces nouvelles technologies sont souvent constituées de métaux rares qu'il faut extraire. L'augmentation de leur utilisation accélèrerait la pénurie de ces matériaux mais influerait aussi sur la pollution dû à leur recherche.
Pour finir, la majorité de la population ne se dit ni en faveur ni en défaveur de ce remplacement. Car ils considèrent les points positifs et les points négatifs. Car oui, les machines augmentent la rentabilité, la rapidité de production, diminue les erreurs mais on perd le côté humain de la chose.
Débat
Lors du débat réalisé dans le cadre du cours d'éthique, certains points intéressants ont été mis en avant. En effet, pour une majorité d'étudiants, la machine ne doit pas être mise au même niveau que l'homme mais doit être un outil à son avantage. Il faut donc accueillir celle-ci car le passé nous a montré qu'elle s'imposera toujours, donc autant en prendre son parti plutôt que de se laisser submerger par celle-ci. On doit aussi faire attention à ce qu'elle ne prenne pas le dessus sur l'homme car un développement trop important causerait peut-être un dénaturement de l'environnement.
Il faut donc sauvegarder certains métiers dont ceux où les interactions humaines sont primordiales et utiliser la machine dans les tâches plus rébarbatives, plus lourdes physiquement. On oublie souvent que beaucoup de métiers ne sont pas considérés comme « authentiquement humains », on pourrait donc y placer des machines pour le bien-être des travailleurs.
Et si les robots nous remplaçaient complètement ? Ce n'est pas un problème pour certains car ils auront plus de temps pour s'intéresser à ces technologies ou pour s'adonner à leurs loisirs. Il faudrait donc que les données de ces technologies soient publiques pour qu'on puisse s'y intéresser.
Mais si on dissocie le travail de sa vie, les hobbys auront-ils toujours la même saveur ? De plus, certains considèrent que le travail fait partie de la vie et que celui-ci est, pour eux, passionnant. On retrouve une volonté de travailler pour son épanouissement personnel, nous l'avons bien remarqué durant le confinement.
La solution envisagée pour remédier à une possible perte d'emploi est de taxer les robots pour mettre en place un revenu universel. Cependant, cela dépendra du pourcentage d'automatisation dans les pays. Un problème se présentant aussi est la disparité par rapport aux autres pays. En effet, si tous les pays ne taxent pas de la même façon ou s'ils n'ont pas la possibilité de s'automatiser, il y aura des inégalités. Le revenu universel, quant à lui pose aussi un problème car sera-t-il suffisant pour vivre ? Une somme mensuelle entre 500 et 700 euros par personne a été mentionnée. Malgré la diminution du cout de la vie grâce à la robotisation, cette faible somme sera-t-elle suffisante?