La définition de l’obsolescence programmée donnée par les experts provient du livre "Marketing Durable - Pearson" :
« Depuis 2015, l’obsolescence programmée est définie dans la loi française comme « l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement ». Elle est considérée comme un délit. L’obsolescence programmée peut être liée à une conception des produits visant à une durée de vie limitée (mise au rebut prématuré d’une imprimante en raison du blocage des tampons absorbeurs) ou à une impossibilité de réparer le produit comme c’est le cas pour certains smartphones ou certaines tablettes (limitation du remplacement des batteries) ».
Ils ont bien fait la différence entre l’obsolescence absolue, l’obsolescence relative et l’obsolescence programmée. En effet, l’obsolescence absolue fait référence aux cas où le produit ne peut plus remplir sa fonction parce qu’il est détruit ou n’est plus réparable alors que l’obsolescence relative est quant à elle perçue par le consommateur et se concrétise par la décision de renouveler volontairement un produit avant son obsolescence absolue.
Par exemple, 31 % des machines à laver, 66 % des aspirateurs, 56 % des téléviseurs et 69 % des smartphones seraient remplacés alors qu’ils sont encore utilisables.
Selon eux, l’obsolescence programmée est fortement utilisée dans l’industrie mais contrairement à la définition, en Belgique, ce n’est pas considéré comme un délit (non punissable par la loi). Ce n’est donc pas très clair à ce niveau.
Les entreprises utilisent l’obsolescence programmée depuis très longtemps. Nous pouvons citer l’exemple des bas des femmes ou encore les ampoules qui avaient une longévité assez grande.
Cependant, nous ne pouvons pas techniquement prouver qu’une entreprise ait utilisé l’obsolescence programmée dans ces produits. Tout ce que nous pouvons faire est lister les différents indices sur la qualité du produit fini qui montrent l’obsolescence programmée. Si l’entreprise dément, elle ne risque pas grand-chose, mais ce n’est pas ce qu’il s’est passé pour Apple et Epson.
En effet, Apple et Epson ont dû payer une amende puisqu’il y avait trop de preuves contre eux. Cependant, les preuves n’étaient pas d’ordre « technique ». Cela veut dire que les preuves ne sont présentes qu’au niveau du produit fini et ce sont les associations collectives des consommateurs qui ont poussé le gouvernement à prendre des mesures. C’est un cas de figure plutôt rare mais ça existe.
Pour les experts, l’obsolescence programmée n’est jamais une solution, même pour les PME qui ont besoin d’argent pour croitre, même pour les entreprises aux portes de la faillite, … Ce n’est absolument jamais une solution.
En effet, si l’entreprise ne vend plus car son produit est de trop bonne qualité, ce n’est pas une raison pour utiliser l’obsolescence programmée. Il faut dans ce cas changer son business plan et trouver d’autres techniques marketing (économie de la fonctionnalité) pour améliorer la qualité de ses produits ou développer des produits dérivés afin de pérenniser son entreprise.