Nous sommes clairement dans ce cas particulier pour l’obsolescence programmée. En effet, du point de vue des entreprises, leur but est d’augmenter au maximum leur chiffre d’affaires ce qui correspondrait à une valeur d’Utilité élevée.
Et plus le chiffre d’affaires est grand, plus l’Utilité est grande. Utiliser l’obsolescence programmée serait donc éthique d’un point de vue utilitariste car cela augmenterait l’Utilité de l’entreprise. (l’entreprise étant ici les membres de l’entreprise)
Selon Jeremy Bentham, le plus grand bonheur (l’Utilité) se définit sur base du plus grand nombre. Cela veut dire qu’il faut que l’Utilité soit reliée forcément au bonheur de la société de manière générale, càd que tous agents étant impactés par l'action de l'entreprise doivent être pris en compte.
Concrètement, cela veut dire que les sociétés qui utilisent l’obsolescence programmée ne suivent pas l’éthique utilitariste car même si leur Utilité augmente en augmentant le chiffre d’affaires, ce n’est pas leur Utilité qui est importante mais bien l’Utilité « globale » prenant en compte les consommateurs. Si les consommateurs voient leur Utilité diminuée, comme ils sont beaucoup plus nombreux que l’entreprise (« le plus grand nombre » de Jeremy Bentham), l’Utilité globale n’augmentera pas du tout et ça serait même l’inverse.
Donc, l'obsolescence programmée n'est pas éthique d'un point de vue utilitariste.
C'est un utilitariste pour qui la quantité de plaisir est la seule chose importante.
C'est un utilitariste pour qui la qualité du plaisir est la seule chose importante. Pour lui, le plaisir est principalement intellectuel:
"il vaut mieux être Socrate insatisfait qu'un imbécile satisfait."