Lorsque nous nous penchons sur l’éthique des vertus (ou eudémonisme), nous remarquons que celle-ci a monopolisé le terrain de l’éthique durant l’Antiquité grecquo-romaine. A l'époque, Les philosophes impliqués n’avaient pas explicitement conscience de cela. En effet, ils reconnaissaient tous, comme nécessaire, une même base conceptuelle pour pouvoir parler de morale.
Aujourd'hui, de nombreux auteurs tentent de formuler leur propore version de l’eudémonsime en tenant compte, notamment, des objections affrontées depuis l’Antiquité. De manière générale, l’éthique des vertus appuie ses réflexions morales sur les vertus. Elles correspondent aux traits de caractères faisant une différence sur le plan moral. Une vertu est une qualité qu’une personne peut posséder. Elle peut représenter la générosité, le courage, Aujourd'hui, de nombreux auteurs tentent de formuler leur propore version de l’eudémonisme en tenant compte, notamment, des objections affrontées depuis l’Antiquité. De manière générale, l’éthique des vertus appuie ses réflexions morales sur les vertus. Elles correspondent aux traits de caractères faisant une différence sur le plan moral. Une vertu est une qualité qu’une personne peut posséder. Elle peut représenter la générosité, le courage, l’honnêteté,… Celle-ci s’exprime à travers l’action d’un agent.
Comment pouvons-nous définir une action ?
Selon l'éthique des vertus, une action est bonne si, et seulement si, elle est
accomplie pour une bonne raison d’agir et de la bonne manière. Un agent a une bonne raison
d’accomplir une action s’il utilise correctement le raisonnement pratique.
Dans les prochaines lignes, différentes vertus vont être abordées afin d’illustrer l'eudémonisme par rapport à l'intelligence artificielle dans la justice. Mais avant d'aller plus loin, nous vous conseillons de regarder la vidéo ci-dessous . Elle constitue une base pour les prochaines explications.
Tout d'abord, intéressons-nous à une première vertu qui est la
prudence
. Comme expliqué dans la vidéo, l'emploi d'un algorithme afin de prédire
si une personne a été sujette à des récidives ne permet pas de prendre tous les facteurs en
compte.
L'inculpé a-t-il commis des délits auparavant ? A-t-il déjà fait de la prison ? ... Nous voyons
que ces informations vont
influencer l’IA quant au choix de libérer l'être humain jugé ou non. Cependant, la vidéo montre
que l'algorithme ne prend pas en
considération certains éléments qui ont toute leur importance :
L'inculpé est-il soutenu par sa famille ? Possède-t-il un emploi ou est-il en reconversion
professionnelle ? ...
Il y a donc énormément de personnes concernées, notamment des gens dans le métier, qui sont
sceptiques quant à l’emploi de l’Intelligence Artificielle dans la justice.
Ajoutons à cela que cette IA n’est pas forcément
neutre dans sa prise de décision (racisme) comme le cite Vincent Southerland (travaillant à la
faculté de droit à l’Université de New York).
Ensuite, considérons une deuxième vertu qui est le courage. Si l'Homme choisi d'employer l'intelligence artificielle pour la prise de décision finale, il paraîtra pour une personne lâche, dépourvue de courage. En laissant l’algorithme décider à sa place, il passe pour un être faible, incapable de prendre une décision sans avoir recours à une machine.
Finalement, parlons d'une troisième vertu qui est la responsabilité . Si l’Homme se base uniquement sur le choix de la machine (comme cité précédemment), alors il rejette toute responsabilité des impacts de la décision. En effet, c'est l'algorithme qui a réellement choisi. Tout de même, il existe des logiciels de big data qui aident dans l’analyse de documents. L’Homme se montre donc réfléchi en utilisant un outil à disposition pour l’aider à se préparer lors d’un procès par exemple. Il fait donc preuve de sagesse en utlisant à bon escient l'IA.
En conclusion, le choix de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la justice revient à chacun . L’Homme décide donc de la voie qui lui convient dans le but d’atteindre son idéal, sa perfection. Chacun a donc son avis quant à l’utilisation de l’IA dans les cours de justice. En revanche, d’après l’éthique des vertus, il faut laisser à chacun l’utilisation souhaitée afin que chaque personne tende vers la perfection de sa forme.