Selon le dictionnaire “Le Robert”, l'intelligence artificielle (IA) est
l’ensemble des théories et
des techniques développant des programmes informatiques complexes capables de simuler certains
traits de l'intelligence humaine (raisonnement, apprentissage…).
Les voitures autonomes, les assistants vocaux (comme “OK Google” ou “Siri”), etc. Les exemples
d'applications ne manquent pas à l'appel.
Nous pouvons même dire que l’IA est actuellement en plein essor ! Chaque jour, elle est envisagée
dans de
nouveaux domaines et est donc soumise à certaines incertitudes éthiques. C’est notamment le cas
concernant la prise de décisions judiciaires, et c’est à propos de ce sujet que nous avons
approfondi
nos recherches.
En France, le développement de l'IA dans la cour de justice est récent. Un décret du 27 mars 2020
crée
un traitement de données à caractère personnel nommé "DataJust". A terme, le traitement DataJust
vise à
constituer un outil de restitution et de diffusion de montants relatifs à l’indemnisation du
préjudice corporel des victimes.
Aux États-Unis, à Cleveland, la justice a pris un tournant en 2018 avec l'apport d'algorithmes
d'IA au sein du système américain. Cette technologie fournit actuellement une recommandation, un
conseil afin
d'aider les juges à évaluer s'il est préférable de remettre un accusé en liberté surveillée, de
l'incarcérer
préventivement en vue de son procès ou de le libérer. Ceux-ci conservent ainsi un pouvoir total de
décision
mais ne sont désormais plus uniquement guidés par leur propre intuition !
Dans ce domaine, il y a constamment une nécessité de prendre des décisions qui auront un impact sur la vie d’autrui. Le fait que l’intelligence artificielle puisse prendre de telles décisions représente donc un sérieux débat.