Conclusion

Après avoir approfondi nos recherches et nos connaissances à propos du sujet, nous nous sommes forgés un avis plus solide sur la problématique. Nous avons pu en tirer certaines conclusions quant à "la place de l'intelligence artificielle dans la justice".

Lorsque nous comparons les résultats du sondage à l'avis de monsieur H. Pham, nous constatons un grand nombre de similitudes.
De manière générale, nous pouvons dire que les avis convergent vers la même idée globale. L'Homme est en faveur de l'intervention et de l'aide à la prise de décision de la part de l'IA mais refuse en grande partie qu'elle choisisse la sentence à leur place. D'après l'éthique des vertus, chaque Homme est libre d'utiliser l'IA comme il le souhaite afin que celui-ci atteigne son but, sa perfection. Cependant, nos semblables ont tendance à penser que le facteur humain (sentiments, émotions) est primordial dans de telles prises de décisions. Ceci représente bien la manière de penser de l'éthique Ubuntu. Laisser le pouvoir total à l'intelligence artificielle de décider du sort des individus ne leur permettrait plus de se défendre, ce qui constitue la base de notre société, le libre-arbitre.
En contrepartie, selon eux, l'aide à la prise de décision (guider le décideur), l'analyse de documents sont des domaines dans lesquels l'IA ferait gagner du temps à l'Homme et dans lesquels elle serait efficace sans pour autant avoir recours au facteur humain.

Notre avis global sur le sujet

De manière générale, l'avis de notre groupe rejoint celui défendu par les participants au sondage, ainsi que celui de monsieur H. Pham. L'intelligence artificielle est une technologie certes à la mode, mais pas encore tout à fait sous contrôle.
L'utilisation de l'intelligence artificielle pourrait être, et même dans certains cas est, d'une grande aide pour l'analyse de documents et pour la recherche. En effet, elle permet de faire gagner un temps précieux aux personnes du métier lors de la préparation d'un dossier pour un procès par exemple.

Cependant, nous sommes d'accord pour dire qu'il ne faut pas laisser une IA décider du sort d'une personne, et plus précisément du fait qu'elle doive être incarcérée ou non. Comme nous pouvons voir dans la vidéo concernant l'éthique des vertus, l'IA évalue les risques de récidives suivant les antécédents d'une personne sans prendre en compte le fait que celle-ci soit soutenue par sa famille, de l'endroit où elle habite,... Certes, connaître la décision que l'intelligence artificielle aurait pris à la place d'un juge reste une démarche intéressante mais ce dernier est tout à fait capable de prendre une décision seul sans à avoir à prendre en compte la décision apportée par cette technologie.
De surcroît, avant de laisser une IA prendre une décision seule, il est important de l'entraîner afin d'améliorer ses compétences dans le domaine. Il y a donc là un certain sentiment d'impartialité lorsque nous lui laissons ce pouvoir. Et c'est suite à cet argument que, pour nous, le facteur humain doit primer.
Finalement, laisser l'intelligence artificielle gérer complètement le domaine de la justice incluerait une grande perte d'emplois et remettrait totalement en cause le sentiment de liberté de défense qui est un des piliers de notre société.

C'est pourquoi, nous en concluons qu'il faut être très prudent avec l'intelligence artificielle, et encore plus dans le domaine si particulier qu'est la justice. Nous n'excluons pas l'idée de l'insérer petit à petit comme une aide précieuse qui représenterait un gain de temps important mais il est tout de même primordial, selon nous, de garder la main mise sur le destin de nos semblables.



La question se pose donc à présent, et seul l'avenir pourra y répondre, dans quels domaines de la justice l'IA interviendra-t-elle dans 5 ans ?
10 ans ? ou encore 50 ans ?
Dans quelle mesure cette technologie impactera-t-elle notre vie ?
Encore un peu de patience et nous le découvrirons !