100 personnes
Nous avons interrogé une centaine de personnes pour avoir leurs avis sur le bodyhacking
Qui sommes-nous
Nous sommes 3 étudiants en BAB3 à la faculté polytechnique de Mons en option informatique et gestion. Nous réalisons ce travail dans le cadre de notre cours d'éthique en intelligence artificielle et NTIC donné par le Professeur M. Philippe FORTEMPS
Dans quel contexte le body hacking est-il pertinent, justifiable ou nécessaire ? Cette question sera analysée selon les 3 éthiques suivantes.
L’éthique des devoirs ou déontologisme affirme qu’une bonne action existe que si elle est requise par la loi morale. Chacune de nos actions doit être basée sur des devoirs, des principes ou des impératifs moraux
Chaque acte est posé s'il est conforme aux devoirs
Selon l'éthique des devoirs, un acte sera jugé uniquement selon sa conformité aux devoirs tel que ne pas faire de mal à autrui, remercier celui qui nous aide,... Ce mouvement philosophique est en total opposition au mouvement conséquentialiste.
L'acte doit passer par 3 filtres selon Kant
Seul le devoir compte. Cependant, trois filtres existe selon Kant(universalisation, dignité humaine et législation).Il reprend les idées suivante :
- Il faut que ce devoir ne nuise pas à l'humanité,
- il faut que l'acte soit toujours réalisable,
- il faut que l'acte soit bienveillant envers les autres.
Le risque d'avoir des devoirs contradictoires existe
Selon cette vision de Kant, le risque d'avoir des droits qui se heurtent entre eux est bien présent.En effet, nous pouvons prendre le cas d'un lanceur d'alerte. Il exerce le devoir de vérité mais il ne respecte pas son devoir de secret.
L'éthique des vertus, aussi appelée éthique eudémoniste dit que nos actes sont réalisés seulement s'ils ont une bonne raison d'être accomplis. Selon ce point de vue éthique, il n’est pas important de regarder les normes que suit notre action ou son résultat.
Se concentrer sur ce qui pousse la personne à réaliser l'action
Selon l'eudémonisme, il est important de se concentrer sur la raison qui pousse la personne à réaliser son acte. Si la raison qui le pousse est vertueuse (un équilibre entre le "trop peu" et l'excès) alors l'acte sera bon.
La raison de l'acte pousse à maximiser son bonheur
Le but ultime d'une vie est d'être heureux et donc d'atteindre le bonheur. Pour atteindre ce bonheur, il ne faut pas séparer la raison de celui-ci mais il faut que la raison en soit une finalité.
Si chacun tend vers le bonheur, la société en général tendra vers ce bonheur
Toujours selon l'éthique des vertus, si chaque individu d'une société tend vers son bonheur personnel au travers d'actions choisies de façon vertueuse, alors le bien global de cette société sera maximisé.
L'éthique des conséquences, aussi appelée éthique utilitariste, dit que nos actes sont fait de façon à maximiser le bien-être collectif. De plus, selon cette éthique, un acte ne peut être jugé que suivant ses conséquences.
Un acte est jugé selon ses conséquences
Selon l'éthique des conséquences, seul les conséquences que l'acte engendrera permettra de juger ce dernier. Ce mouvement s'oppose donc aux deux autres éthiques étudiées dans cette analyse.
Maximiser les plaisirs et réduire les douleurs
Pour qu'une action soit jugée positive, elle doit offrir un maximum de plaisir tout en faisant attention de ne pas créer de douleurs ou d'en créer le moins possible.
Des régles doivent être respectées et la pondération en est la clé
Afin de maximiser le bonheur global, il est important de respecter certaines régles capitales. De plus, il est important de ne pas tomber dans l'excès en voulant avoir le plus grand des bonheurs. Car il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait.
Notre équipe
Nous sommes 3 étudiants en BAB3 à la faculté polytechnique de Mons en option informatique et gestion.
Martin ADAM
Martin a toujours été intéressé par les technologies dans le domaine médical. Grace à ce projet, il a pu découvrir une nouvelle branche dans ce domaine ainsi que les grandes questions éthiques lié à ce domaine.Michaël ROTULO
Michaël Rotulo s'intéresse au développement des technologies de bodyhacking dans le milieu médical. Ce projet lui permet de se poser des questions profondes sur le sens éthique du sujetYounes SAIFI
Younes a toujours été intrigué par cette thémathique et ce projet lui a permis d'approfondir l'aspect moral et éthique du bodyhacking.Contact
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Pour plus de renseignements ou pour toute question, n'hésitez pas à nous contacter.
ADAM Martin:
martin.adam@student.umons.ac.be
ROTULO Michaël:
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SAIFI Younes:
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