Sondage

Pour notre sondage, nous avons recueilli 53 réponses avec une majorité de répondants masculins. En effet, parmi les répondants, nous avons eu 44 hommes (83%) et 9 femmes (17%). Nous avons également observé que 85% de ces répondants étaient dans la tranche d’âge 18-25 ans. Nous avons néanmoins réussi à obtenir des réponses de personnes âgées entre 26 et 34 ans (11%), d’une personne âgée entre 45 et 55 (2%) et d’une autre personne âgée entre 55 et 65 ans (2%). 

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Concernant leur niveau de formation, celui-ci est mieux réparti comme on peut le voir sur le graphique ci-dessus. On retrouve une majorité de personnes suivant ou ayant suivi une formation universitaire.

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Une autre question qui nous a semblée intéressante pour ce sondage, est le nombre de réseaux sociaux qu’utilisent les répondants. Ainsi, on peut remarquer que la majorité d’entre eux utilisent entre 2 et 5 réseaux sociaux. 

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Afin d’en connaître davantage sur leur utilisation quotidienne des réseaux sociaux, nous leur avons également demandé les raisons pour lesquelles ils utilisaient justement ces réseaux sociaux et on peut remarquer que ces réponses sont assez variées. D’une manière générale, les réseaux sociaux font l’objet d’une utilisation multiple, dans le sens où ses utilisateurs partagent plus d’un usage par réseau.

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Pour continuer d’en connaître plus sur l’utilisation des réseaux sociaux de nos répondants, nous leur avons demandé le nombre d’heures qu’ils consacraient chaque jour à l’utilisation pour leurs réseaux sociaux. Nous remarquons que les résultats obtenus sont homogènes bien qu’il y ait un plus grand nombre de réponses pour une durée de 2-3 heures.

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Ensuite, afin d'avoir leur vision par rapport à l’utilisation des données récoltées par les réseaux sociaux, nous avons demandé aux personnes de cocher les données qu’elles seraient prêtes à rendre accessibles à un réseau social, si actuellement aucune de ces données étaient accessibles par celui-ci. On remarque donc une vingtaine de réponses pour les paramètres de navigation, pour leur photo d’identité ainsi que pour leur lieu de travail. 15 personnes ont répondu qu’elles étaient d’accord de rendre accessibles leurs informations personnelles. Finalement, seul 3 personnes sont d’accord de mettre à disposition leur historique de navigation.

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En plus de récolter quelques informations sur l’utilisation des réseaux sociaux, nous avons voulu en savoir plus sur la sélection des cookies lorsque les personnes consultaient différentes pages web. On remarque que les réponses sont assez partagées entre le fait de tout accepter et le fait d’accepter uniquement les cookies fonctionnels.

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Une fois les questions sur les réseaux sociaux posées, nous voulions savoir si les personnes interrogées étaient familières avec le terme IA. Ainsi, on peut remarquer qu'uniquement deux personnes ne savaient pas de quoi il s’agissait.

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Ensuite, pour rentrer dans le vif du sujet, nous souhaitions savoir comment les personnes pensaient que les suspensions de compte et suppressions de publications étaient gérées. Ainsi, on remarque que 85% pensent que cela est géré à la fois par une IA et par des humains.

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Nous finissons notre sondage par deux questions ouvertes afin de laisser chacun exprimer son opinion librement. Il en résulte donc que 40% environ pense que l'IA est interessante pour la prise de décision.

Oui (39,6 % - 21 avis)

  • Confiance en l’IA 
  • Traite une grande quantité de données
  • Utile pour les tâches “automatiques” (insultes dans un message, ...)
  • Facilité le travail au personnel de modération, et préservé leurs intégrités psychologiques.
  • Plus “juste”/objectif que les humains (intransigeant, pas d’avis biaisé comme un humain)
  • Mais avec vérification régulière/Supervision du travail réalisée par celle-ci. 

Non (30,2% - 16 avis) 

  • La décision de l’IA est préprogrammée, de ce fait, n’est pas toujours adaptée à la situation.  
  • IA pas assez performante/fiable (trop de paramètre/nuances à prendre en compte/ lecture des émotions)
  • Peur de perdre le contrôle sur le jugement fait par les IA
  • Pas faire la différence entre les expressions de langage (preuve avec une suspension de vidéo d'Hikaru sur la domination des blancs sur les noirs... en parlant de pions d'échecs)
  • Créer par un humain, donc faillible.
  • Pas de prise en compte de l’éthique. 

Sans avis (17% - 9 avis)

  • Ne connais pas assez le sujet 

Oui, mais avec modération humaine (13,8% - 7 avis)

  • Permet de traiter un plus grand nombre de données, et gérer les recours par des humains  
  • Elles sont assez performantes, mais gestion des recours par un modérateur humain
  • Dans le cas d’un individu lambda, l’utilisation d’une IA se verra sans réelle conséquence, néanmoins, pour des décisions concernant des personnalités publiques/ influenceurs, la modération par un être humain devrait être primordiale. En effet, cela permettrait d’éviter toutes dérives.
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Ainsi, nous pouvons observer que la majorité (64,2%, soit 34 personnes) des votants pensent que l’utilisation de l’IA sur les réseaux sociaux pour traiter ce genre de publications, serait bénéfique. Par contre, 26,4%, à savoir 14 personnes pensent que ce n’est pas le cas. Finalement, certaines personnes (9,4%, soit 5 personnes) sont plus partagées sur le sujet. 

Nous allons donc, dans la seconde partie de cette analyse, regrouper l’ensemble des avis récoltés pour chacune de ces positions. Pour chaque position, les avis les plus fréquemment rencontrés ont été placés au début.

OUI

  • Peu importe la manière, certains messages doivent être supprimés. Suppressions plus rapides pour éviter des réactions négatives. Cela préserve le respect entre les utilisateurs.
  • Les discours racistes ou homophobes utilisent souvent les mêmes mots, il est donc "facile" de les détecter. Pas besoin d’êtres humains pour les détecter.
  • Eviter que ce genre de tâches doivent être effectuées par des êtres humains.
  • Si vérifications par des êtres humains dans certains cas.
  • Publications trop nombreuses pour être traitée par des êtres humains uniquement.
  • Envoyer un message d’avertissement au propriétaire si l’IA juge la publication contenant des propos haineux. Cela permet de bloquer certaines publications que le propriétaire juge comme une blague (et annule la publication) et sinon, suppression de la publication voire suspension temporaire du compte si le propriétaire rejette le jugement effectué.
  • Car finalement, il ne s’agit que de “simples” publications. Elles ne sont pas réellement très importantes. Erreur de jugement peu importante.
  • Certains propos sous le ton de l’humour peuvent être supprimés à tort. Néanmoins, cela est compréhensible car ce n’est pas acceptable pour certains sujets.

NON

  • Certains propos haineux sont “cachés’ (sous-entendus, comparaisons). Il est donc difficile pour des IA de pouvoir les détecter
  • Difficile de différencier certains types d'écriture à double sens (second degré, humour noir, troll, campagne antiracisme, …) -> peut altérer la bonne modération des contenus
  • Pas l’expertise d’un humain
  • Erreur de jugement avec les données. Les algorithmes utilisés s'entrainent sur des bases de données gigantesques, et impossibles à trier et à caractériser. 

OUI ET NON

  • Lieu libre d’expression mais certains propos ne sont pas les bienvenus. Mais supprimer des publications pour dénoncer des violences, … n’est pas une réelle solution 
  • Supprimer les commentaires qui pourraient influencer certaines personnes dans leurs actes mais en même temps, cela s’oppose à la liberté d’expression.
  • Supprimer ce genre de propos car aucune platform n’est censée accepter de genre de propos. Concernant les propos, cela dépend de leur ampleur et en supprimant automatiquement les contenus racistes/homophobes, on permet aux personnes publiant de se décharger de leurs propos et de ne pas devoir les assumer par la suite 

Questions éthiques en IA et NTIC
2021-G

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