ROBOTS MEDECINS


A quel point etes-vous prèts à accepter l'implication d'un robot medecin dans vos soins medicaux?




Avis des sites webs


Afin d'obtenir d'emples avis sur la question des robots medecins, nous avons récoltés des avis en ligne. Les réponses obtenues sont les suivantes:

Selon une étude récente menée par la branche conseil du constructeur automobile allemand Porsche, une majorité de consommateurs allemands se déclarent tout à fait disposés à subir une intervention chirurgicale réalisée par une machine plutôt que par un chirurgien.
De fait, seuls 23% des sondés allemands interrogés à ce sujet ont catégoriquement rejeté le principe d'une opération chirurgicale réalisée par un robot médical.
Quant aux 77% à se dire d'ores et déjà prêts à voir un bloc opératoire ressembler à une unité de production automobile, seuls 41% d'entre eux ont subordonné leur approbation à la condition expresse que l'utilisation d'un robot suppose une réduction des risques.
Néanmoins, les consommateurs allemands s'habituent à l'idée que des robots, outre le fait de procéder à des opérations chirurgicales potentiellement vitales, puissent contribuer à prolonger leur espérance de vie et à leur garantir santé et indépendance. 56% des sondés seraient prêts à se faire soigner par des machines. L'étude menée par Porsche explique ce phénomène par le fait qu'en Allemagne en tous cas, les gens sont déjà conscients des bénéfices de l'automatisation sur leur qualité de vie.
Par exemple, 36% des sondés seraient heureux d'avoir un robot soignant à domicile si cela leur permettait de rester à la maison plutôt que de devoir être pris en charge par un établissement spécialisé. En outre, comme un robot n'a pas besoin de sommeil, 29% des sondés l'envisagent comme un moyen économique d'être suivi 24h/24, et 21% comme un choix meilleur marché qu'une équipe de soignants travaillant par roulement.
Bien que 41% des 1.000 sondés se prononcent contre le principe des robots soignants, 37% reconnaissent que le recours aux machines pour aider les malades à se coucher et à se lever, pour préparer leurs repas ou pour surveiller leur prise de médicaments permettrait aux docteurs et au personnel infirmier de se concentrer sur les domaines où leurs compétences sont réellement requises.

« Demain, la part humaine dans la pratique de la médecine sera incroyablement réduite », prédit Axel Kahn. Mais elle ne sera pas nulle pour autant ! Pour désengorger les salles d’attente, le patient passera d’abord par une multitude d’appareils de nouvelles générations. Ils palperont les organes, feront des imageries de qualité. Ensuite, des robots feront des prises d’échantillon (sang, urine…). Les différents résultats seront analysés par des intelligences artificielles qui, en comparant avec les antécédents du malade, pourront donner leur diagnostic. Il sera associé à une probabilité et les traitements les plus probables à suivre. « La part de l’humain sera dans la gestion de cet ensemble », assure l’expert. C’est inéluctable."

Enfin, il y a les robots-chirurgiens qui commencent à faire des miracles. Certes, beaucoup sont plus des automates, pilotés par de vrais médecins, que des robots. Cependant, c’est bien un robot autonome qui a réalisé récemment aux Etats-Unis, avec succès, à titre expérimental, une intervention sur un intestin de porc. Il ne s’agit donc pas de remplacer les médecins mais de les assister et de les soulager dans l’exercice de leur métier afin - espérons-le - de garantir des soins au plus grand nombre, y compris là il n’y a pas assez de médecins."
Antoine Geissbuhler, le docteur 4.0 des hôpitaux genevois Bientôt, les radiologues seront remplacés par des robots : c'est la conviction du chef du service de cybersanté et télémédecine des hôpitaux universitaires genevois (HUG)."