Bien qu’il nous semble évident, de par notre sens moral, que la lutte contre les discriminations faites par l’intelligence artificielle soit importante, il est difficile d’apporter une solution “miracle” aux problèmes rencontrés. En effet, le monde actuel tend de plus en plus vers l’utilisation de l’IA et nous ne pouvons pas envisager comme une solution réaliste d’éradiquer son utilisation. Elle permet en effet un gain de temps précieux dans de nombreux domaines et c’est une technologie très prometteuse, bien que toujours en développement.
Nous pensons que la source de ce problème de discriminations ne provient pas de la technologie en elle-même, mais de la Société dans laquelle elle évolue.
Au travers des différentes éthiques (des vertus, des devoirs et des conséquences), nous avons remarqué que ces réflexions selon différents raisonnements menaient à une conclusion prédominante : l’IA a besoin d’être encadrée et entraînée sur des jeux de données permettant de produire un résultat qui sera aussi performant pour tous les groupes des personnes, et ce, en utilisant le principe de la discrimination positive si nécessaire. En effet, si une IA est discriminante, tout comme l’est notre Société, elle ne fera que renforcer ces discriminations et pointer du doigt les différences où elles trouvent leur source, tout en renforçant le mal-être des personnes qu’elle pénalise. Si nous avons affaire à une IA qui continue de s’entraîner en fonction des préférences des utilisateurs ou qui a des conséquences humaines cruciales (santé, liberté, ou autre), celle-ci doit être encadrée de près par l’humain. On se heurte à un nouveau problème, c’est que l’humain a lui aussi été biaisé par cette Société dans laquelle il évolue : il faut donc faire preuve de courage et de discernement pour lutter contre ce qui nous a formaté depuis toujours, à savoir, ce qui nous entoure. La question d’encadrement de ces IA est finalement : “Quel humain est en mesure de trouver une justice parfaite pour réglementer cette technologie ?”.