Le métavers


Mise en bouche :

  Nous sommes en 2050, vous vous réveillez et mettez vos capteurs neuronaux, votre combinaison haptique et votre casque de réalité virtuelle afin de rentrer dans le métavers. Vous travaillez avec vos collègues et participez à une réunion virtuelle. Puis vous vous détendez en allant visiter le Louvre, les grottes de Lascaux ou les pyramides d'Égypte. Ensuite vous allez faire les courses dans un Carrefour Market virtuel et payez grâce à votre monnaie virtuelle, courses qui seront ensuite livrées chez vous. Et pourquoi ne pas faire après du shopping virtuel avec vos amis pour acheter des habits pour votre avatar ou pour vous-même. Enfin pour clôturer la journée vous assistez au concert virtuel de Snoop Dogg dans son manoir.

  Bien sûr, tout cela reste hypothétique mais cette vision du métavers reste plausible et pose plusieurs questions éthiques telles que le harcèlement, celles liées aux problèmes de sécurité, au niveau des lois morales ou juridiques, de l'identification réelle de la personne ou de l'accès à tous, et nous allons analyser tout ceci à travers un exemple.

Historique :

  Le métavers tire son origine de « méta » qui vient du grec et signifie « au-delà », c’est donc un univers au-delà du monde physique, un monde virtuel.

Contexte :

  Selon Mark Zuckerberg, il y aura plus d'un milliard d'humains sur le métavers à terme, mais quel genre de personne y sera autorisé ? Prenons le cas d'une personne qui a commis un délit dans la vraie vie, pourrait-il avoir accès au métavers, et quel type de criminel y sera autorisé ? Quelles mesures prendre selon son niveau de criminalité ? Récidivera-t-il dans ce monde virtuel ? Et s’il est en prison ou en liberté conditionnelle ? Le métavers est-il la solution pour tester le taux de récidive ou pour vérifier s’il est apte à obtenir une libération conditionnelle ?



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