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Rencontre avec Monsieur Demeuse Marc :

Présentation :

Marc Demeuse (né en 1965) est un psychologue et statisticien belge, professeur à l’université de Mons en psychologie et statistique. Celui-ci nous a confié savoir ce qu’est chatGPT mais qu’il ne connaissait pas bien ce dernier, car au moment de notre rencontre, il ne l’avait pas souvent utilisé.

Avis :

Au niveau du corps professoral :

Peu de temps avant notre rencontre, Monsieur Demeuse a eu la chance d’assister à un séminaire qui avait pour but de présenter comment chatGPT pouvait-il être utilisé pour rédiger des questions d’examens. L’idée lui a semblé intéressante, car à notre époque, il est de plus en plus difficile d’écrire des questions d’examens car celles-ci doivent être neutres au niveau des mœurs afin de ne pas heurter les croyances et les origines des différentes personnes. Mais nous pouvons demander à chatGPT de réaliser de telle question avec toujours un contrôle humain derrière afin de vérifier que la question réponde bien aux critères demandés.

Au niveau du corps étudiant :

Selon Monsieur Demeuse, il ne faudrait pas interdire l’utilisation de chatGPT par les étudiants, car chatGPT ne fait qu’accroitre des problèmes déjà existants. Par exemple, le fait de demander une définition à chatGPT sur un cours qu’un étudiant n’aurait pas suivi revient au même que si l’étudiant avait demandé les notes de cours d’un autre étudiant. Les notes de cours ne sont pas nécessairement plus fiables que la réponse donnée par chatGPT et que la perte de compréhension liée à l’absence au cours reste la même. Au niveau des évaluations, si celle-ci se déroule en présentiel, l’impact de chatGPT sera quasiment inexistant tout comme peut l’être internet actuellement. En conclusion, il faudra apprendre à adopter ce nouvel outil, mais il faut noter que celui-ci n’apporte de nouveau problèmes, mais amplifie ceux déjà existant.

L’intégration dans l’enseignement :

Le plus gros défaut de chatGPT est que nous n’avons aucune idée des sources qui sont utilisées pour fournir une réponse, ce qui rend la vérification de la véracité des informations très compliquée. Marc Demeuse trouve que l’outil pourrait avoir une utilisation pratique si l’on pouvait fournir une base de données définie à chatGPT et qu’il se base uniquement sur cette dernière pour pouvoir réaliser des travaux spécifiques de comparaison en se basant sur les sources définies au préalable.

Rencontre avec Madame Quertinmont Corinne :

Présentation :

Corinne Quertinmont (né en 1965) est une enseignante de primaire belge, donnant cours à l’école primaire de Nalinnes-centre. Elle connait ChatGPT grâce à des réunions de travail centré sur ce sujet et des informations disponnibles sur le sujet, mais elle ne l’utilise pas.

Avis :

Au niveau du corps professoral :

Donnant cours dans une école primaire, les compétences demandées à ces élèves sont très différentes de ceux demandés pour des élèves du supérieur. Elle n’a donc pas les mêmes problèmes concernant chatGPT. En effet, grâce à la nature simple des exercices effectués, il n’y aura pas beaucoup de biais ou d’erreur concernant les informations données par chatGPT. Pour créer des exercices simples ou des situations pour des lectures, chatGPT est un outil qu’elle trouve intéressant, mais pas assez pour changer les méthodes déjà bien établies dans son établissement. Pour ce qui est des examens ou test, il serait impossible d’utiliser chatGPT. En effet, des quotas sont imposés par le gouvernement, et il faut donc faire un examen adapté à la classe à laquelle on donne cours. Selon la matière qui a pu être vue ou le niveau des élèves, certaines questions ne pourraient pas être posées. Le travail de relecture et changement des questions de chatGPT prendrait alors plus de temps que de créer de toute pièce les questionnaires.

Au niveau du corps étudiant :

L’enseignement primaire vise à enseigner des compétences essentielles et qui seront la base de la suite des études, il est donc, pour notre experte, dangereux pour les élèves d’utiliser chatGPT pour les aider dans leurs travaux, car cela pourrait compromettre leur apprentissage. Dans la plupart des cas, il serait néfaste pour l’apprentissage de l’élève d’utiliser chatGPT. Néanmoins, il faut noter que l’utilisation de chatGPT dans le cas d’un trouble de l’apprentissage tel que la dyslexie, l’élève pourrait utiliser cet outil pour être plus autonôme dans son travail.

L’avis d’un expert, vaut celui de milles ignorants. – Inconnu