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Conclusion

Conclusion

Il est encore difficile à l’heure actuelle de répondre à la question « Devons nous et dans quelle mesure pousser l’IA à son autonomie ? » avec une réponse exacte et parfaitement tranchée car l’évolution de l’Intelligence Artificielle, qu’elle soit souhaitée ou non, dépend des possibilités technologiques auxquelles nous auront accès dans le futur. Nous sommes cependant d’accord pour admettre que les bénéfices que pourrait nous apporter l’Intelligence Artificielle sont considérables dans de nombreux domaines en termes d’efficacité, de rapidité de traitement, d’exactitudes de résultats et de limitations d’erreurs et qu’ils ne peuvent donc pas être négligés. Cela ouvre le champ des possibles afin d’améliorer nos performances dans de nombreux domaines plus ou moins techniques et informatiques.

Dès lors, il serait sûrement dommage de ne pas en profiter dans certains domaines. Il nous semble donc important qu’une limitation et un contrôle soit mis en place afin d’évaluer au mieux le chemin qu’empruntera l’évolution de l’Intelligence Artificielle dans les années à venir. Ainsi, que l’autonomie soit atteinte ou non, l’évaluation des risques potentiellement encourus sera faite. Il est selon nous important de mesurer d’abord les risques d’un point de vue techniques tels que l’IA sortant de son serveur pour s’implanter sur un autre, la capacité de stockage et de calculs de nos systèmes vis-à-vis de son autonomie mais également les risques socioéconomiques ainsi qu’écologiques que peuvent impliquer cette évolution croissante de l’IA.

Comme il est possible de le constater sur notre site, un grand nombre d’éthiques existe et chacune d’elles pourrait être utilisée pour fixer les limitations et la réglementation de l’IA. D’après le travail que nous avons réalisé, il nous semble préférable de ne pas se fier à une seule d’entre elles car chaque point de vue éthique apporte un vision différente des bénéfices et des problèmes potentiellement rencontrés. L’idéal serait donc d’exploiter en partie chaque éthique et de les combiner pour obtenir un cadre complet et prenant en compte à la fois les devoirs, les vertues, la responsabilité et les conséquences à court et long terme de l’utilisation de l’intelligence artificielle.

De plus, en parallèle de cette réglementation, la définition d’un cadre d’utilisation de l’Intelligence Artificielle à tout niveau est nécessaire. En effet, nous considérons que les bénéfices de l’IA doivent être exploités uniquement dans les secteurs où elle apporte un réel changement positif pour l’humain. La réglementation devra donc, selon nous, prendre en compte le fait que l’IA doit être utilisée à bon escient en évitant de créer des dommages trop importants sur l’équilibre actuel. Il faudra également que cette législation permette à nos sociétés actuelles de s’adapter aux changements qu’annonce l’évolution actuelle de l’Intelligence Artificielle. Elle devrait essentiellement être utilisée dans des cadres où le travail d’analyse à effectuer serait beaucoup plus long et imprécis s’il est réalisé par l’Homme. Nous insistons cependant sur le fait que, même dans ces secteurs, il est nécessaire d’encadrer l’utilisation, d’éduquer à celle-ci et de vérifier de manière régulière les résultats apportés.

Dans tous les cas, peu importe ce que le futur nous réserve, il est normal que la société émette des craintes à l’encontre de l’Intelligence Artificielle et de sa potentielle autonomie. D’autant plus que ce domaine est encore perçu de manière floue par une grande partie de la population. Une des pistes à explorer dans ce cadre est de se baser sur le principe de l’explicabilité et de son amélioration. En effet, plus les programmes développés par l’IA seront transparents, intelligibles, simples, compréhensibles et signifiants, plus les craintes à l’égard de l’utilisation de ceux-ci devraient diminuer. De plus, il devient plus que nécessaire d’éduquer la population à grande échelle aux usages, bienfaits et risques de l’Intelligence Artificielle afin de préserver l’esprit critique de chacun. L’Intelligence Artificielle, même autonome, doit rester un outil que nous devons être capable de comprendre et d’utiliser.

En conclusion, dans le cadre de l’autonomie de l’Intelligence Artificielle, il est crucial qu’une règlementation précise et profonde continue d’être réalisée afin de mesurer et de contrôler l’impact de son évolution à tout niveau de nos sociétés. Nous sommes persuadés qu’en éduquant le plus grand nombre à s’en servir correctement, nous pourrons également en limiter les dérives qui s’écartent de l’approche souhaitée visant à sauvegarder l’humanité et à améliorer son cadre de vie.