Problématique

Notre problématique consiste à se questionner sur l’influence des réseaux sociaux chez les jeunes, de voir quelles sont les causes et les conséquences de l’utilisation de ces réseaux sociaux. Pour cela nous allons d’abord devoir définir plusieurs concepts que sont les réseaux sociaux, la dépendance et l’addiction ainsi que la génération Z.

Définitions

Réseaux sociaux: Site internet qui permet aux internautes de se créer une page personnelle afin de partager et d'échanger des informations, des photos ou des vidéos avec leur communauté d'amis et leur réseau de connaissances.
L'addiction, dépendance, est l'envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire.
Génération Z: génération des personnes nées entre 1997 et 2010
Snapchat: Il s'agit d'une application gratuite de partage de photos et de vidéos
Instagram: Il s'agit d'une application, un réseau social et un service de partage de photos et de vidéos
facebook et messenger: Il s'agit d'un réseau social en ligne appartenant à Meta. Il permet à ses utilisateurs de publier des images, des photos, des vidéos, des fichiers et documents, d'échanger des messages, joindre et créer des groupes et d'utiliser une variété d'applications sur une variété d'appareils.
Tiktok: Il s'agit d'une application mobile de partage de vidéos
Twitter : Il s'agit d'un réseau social de microblogage géré par l'entreprise Twitter Inc. Il permet à un utilisateur d'envoyer gratuitement des micromessages, appelés tweets ou gazouillis, sur internet, par messagerie instantanée ou par SMS.

Quelle est la consommation des jeunes avec les Réseaux Sociaux


On remarque qu’en Belgique, 8 jeunes sur 10 utilisent les réseaux sociaux tous les jours.

Pourquoi les jeunes utilisent-ils les réseaux sociaux ?

La génération z utilise les réseaux sociaux pour différentes raisons:

85 % des jeunes vont s’en servir pour discuter avec leurs amis, 74% pour passer le temps et 58 % pour se détendre.

73 % vont les utiliser pour s’informer à travers les contenus sociaux. Instagram (36 %) et Twitter (29 %) sont les applications les plus consultées pour trouver des informations.

36 % des jeunes vont s’en servir pour le travail. Instagram (14 %) et LinkedIn (12 %) et Facebook (11 %) sont les applications les plus utilisées pour cette raison.

20 % vont les utiliser simplement pour partager leur vie, 16 % vont s’en servir pour participer à des débats, 15 % avouent les utiliser pour « stalker » les autres.
En ce qui concerne la dépendance aux réseaux sociaux,les jeunes affirment pouvoir se passer facilement des réseaux sociaux :

42 % pensent pouvoir s’en passer pendant quelques heures ou quelques jours,
28 % pendant quelques semaines ou mois,
16 % pendant plusieurs années,
13 % pensent pouvoir s’en passer indéfiniment,
3 % ne peuvent absolument pas s’en passer.

Mais parallèlement au temps passé sur les applications, on se rend compte que les chiffres sont en hausse par rapport à l’an dernier : 48 % y passent moins de deux heures par jour, 38 % entre 3 et 5 heures et 14 % plus de 5 heures.
D’autre part en ce qui concerne l’utilisation des réseaux, il est intéressant de montrer quels réseaux sociaux sont plus utilisés ou si au contraire les jeunes en délaissent certains.

Instagram (82 %)
Snapchat (74 %)
Facebook (54 %)

Instagram garde sa position de leader dans le cœur des jeunes pour la troisième année consécutive
Snapchat est proche en termes d’utilisation auprès des jeunes par rapport à instagram et Snapchat séduit toujours avec son modèle de partage de photos et vidéos éphémères.
Si on regarde 4 ans en arrière, Facebook était largement devant Instagram et Snapchat, l’application semble devenir au fil du temps « old school » aux yeux des 16-25 ans:
Seulement 54 % l’utilisent encore, contre 61 % l’an dernier. À titre de comparaison, si on remonte plus loin, Facebook était utilisé par 97 % des jeunes fin 2017.

Si on se penche sur les 16-18 ans, on constate que seulement 28 % d’entre eux utilisent encore Facebook, contre 68 % de leurs aînés.
Si le réseau social reste sur le podium des réseaux sociaux les plus utilisés chez les jeunes, c’est donc grâce aux 20-25 ans. En effet, le réseau social de Mark Zuckerberg ne séduit plus les moins de 18 ans, qui vont préférer désormais se tourner vers des applications telles que Snapchat ou TikTok.

Quelles sont les conséquences de cette consommation ?

Nous le savons tous, cette consommation des réseaux sociaux entraîne toute une série de conséquences à la fois bénéfiques au niveau social et humain, mais elle entraîne aussi des impacts néfastes dont nous n’avons pas toujours conscience au premier abord.

L’être humain est un être profondément social, il a besoin d’établir des liens sociaux et d’avoir une certaine reconnaissance sociale pour pouvoir vivre de manière épanouie et heureuse.
Dès lors, les réseaux sociaux permettent non seulement de pouvoir interagir avec ses proches facilement , mais ils permettent aussi de pouvoir se sociabiliser avec d’autres utilisateurs de la plateforme.
Ainsi, tout le monde peut établir et enrichir des liens avec d’autres personnes venant de n’importe où sur le globe, il n’y a donc quasiment pas de barrières limitant les interactions sociales.
Cela peut être propice aussi à ceux qui ont naturellement du mal à communiquer verbalement en face à face, que ce soit à cause d’une timidité ou autre difficulté ( handicap ou non). Ces liens sociaux peuvent se faire via le “chat” du réseau, des commentaires en dessous d’une vidéo, d’un “live”(vidéo en direct), via des partages,etc.
Sur ces plateformes, on peut aussi rejoindre des groupes présentant des évènements qui vont s’organiser dans la vie réelle.

Nous pouvons donc prendre conscience de l’existence de ces évènements et même ainsi les rejoindre. Ces évènements peuvent être de n’importe quel type, un évènement festif comme un festival ou concert, un regroupement de personnes partageant une passion commune ou encore un rassemblement pour des actions caritatives.
Tout ceci renforce nos liens sociaux de manière générale. Des études ont montré que le fait d’utiliser les réseaux sociaux de manière régulière a un effet bénéfique pour le bien-être, la santé mentale et la santé de manière globale. Avoir accès aux réseaux sociaux permet aussi d’avoir une meilleure vision, un certain recul sur le monde qui nous entoure. En effet, nous pouvons savoir en tout temps et en tout lieu exactement ce qui se passe dans le monde. Nous ne sommes donc pas enfermés dans une bulle qui nous bloquerait dans l’ignorance des choses qui nous entourent. Ces plateformes servent aussi d’un point de vue plus professionnel.

Grâce aux différents formats proposés, nous pouvons mettre en valeur nos compétences, nos talents, nos savoirs et les proposer au plus grand monde, ce qui serait beaucoup plus complexe dans une situation de vie réelle. Ce contenu profite à la personne qui la publie parce qu’il obtient en récompense une certaine notoriété positive. Grâce à la mise en valeur de notre personne au travers de nos ambitions et de nos contenus, il est fortement possible d’être reconnu par un ensemble d’entreprises et donc d’avoir la possibilité de trouver du travail plus facilement.

Les réseaux sociaux sont donc un moyen très efficace pour la recherche d’emploi au travers de la promotion de notre contenu. Bien entendu, il est aussi possible de faire en sorte que la création de contenu devienne partie intégrante de notre métier. Il y a, parmi ces créateurs de contenu, des individus ayant une bonne volonté et qui veulent partager leur prise de conscience, leurs connaissances , leur humour, leurs talents,etc. Si leur contenu est respectable et bien travaillé, ils auront des revenus qui seront à la hauteur de la qualité du contenu proposé. Mais cela profite aussi à ceux qui sont demandeurs de ce contenu, le plaisir cette fois-ci est globalement beaucoup moins monétaire mais plutôt mental. Ces utilisateurs demandeurs reçoivent ce plaisir tout en ne dépensant aucun argent pour les créateurs de contenus.

Nous pouvons même, en tant que créateur de contenu, demander du soutien aux abonnés en demandant de regarder une publicité et ainsi récolter quelques revenus et cela de manière totalement gratuite. Cette opération est bien entendu souhaitable ou non à la conscience de chacun, elle ne doit pas venir d’une obligation quelconque. Après, il existe aussi des méthodes pour rémunérer les créateurs par des dons ou autres, selon la liberté de chacun. Ces créateurs pourront ainsi profiter de cette rémunération ( via les dons ou via le visionnage de publicité par les “followers”) pour investir dans certains matériels et donc ainsi proposer du contenu encore plus qualitatif. Il est aussi important de souligner que de plus en plus de politiques utilisent les réseaux comme un moyen d’attirer la jeunesse à la politique et par extension, attirer un jeune électorat. Bien que cela puisse être vu comme un profit de la part de certains, il est quand même évident que cela permet à la jeunesse de s’intéresser de plus en plus à la politique. Même si on adhère pas forcément aux idées de certains politiciens, les jeunes prennent de plus en plus conscience de l’importance de la politique et de l’importance du vote. Ceci est d’autant plus important lorsque l’on sait que les jeunes sont majoritairement désintéressés par la politique.
Dernièrement, on a observé que l’utilisation des réseaux sociaux augmentait la productivité si on en faisait un usage régulier et non abusif. Il suffit d’y aller lorsque l’on a un besoin important, pour un partage particulier. Tout ceci en minimisant les consultations non nécessaires.

Du point de vue du sommeil, les réseaux sociaux ont un impact non négligeable.
En effet, pour pouvoir utiliser ces réseaux, on utilise le plus souvent un smartphone ou un ordinateur, autrement dit, des écrans. Ces écrans ont une influence négative sur la qualité de notre sommeil.
Cette influence est d’autant plus néfaste lorsque l’on fait usage de ces écrans avant d’aller dormir. Cette influence néfaste se caractérise par un décalage de l’endormissement ainsi qu’une réduction du temps de sommeil total.
Les plus petits(10-15 ans) sont encore plus touchés puisqu’ils ont davantage besoin d’heures de sommeil qu’un adulte.

Sur les réseaux sociaux, on peut effectuer une comparaison entre ce que l’on voit et notre propre personne. On a souvent tendance inconsciemment à penser que ce que l’on voit sur les réseaux est totalement vrai. Cette Cette pensée est d’autant plus vraie pour les plus jeunes d’entre nous. Or, tout est à disposition pour rendre joli, attractif et flatteur. L’usage des filtres peut en témoigner.
Tout ceci renforce la comparaison sociale. Des utilisateurs lambdas, dont des très jeunes, peuvent donc se comparer aux individus qu’ils consultent sur les réseaux. Cette comparaison peut se faire positivement ou négativement et à plusieurs échelles. La plupart du temps, c’est un sentiment négatif qui en ressort. Cette émotion négative peut parfois être très grave, allant de l’envie et la jalousie à la dévalorisation de soi. Cette impression que notre vie est bien malheureuse en comparaison avec la vie des autres sur les réseaux peut pousser à l’isolement.

Les jeunes sont évidemment les plus touchés puisqu’ils sont les principaux consommateurs des réseaux sociaux, mais ce n’est pas la seule raison. A cet âge-là, les ados passent par la puberté. Ils se découvrent eux-mêmes à tout point de vue, ils se posent énormément de questions sur leur existence, leur futur et sur la vie elle-même. A cause de cela, les conséquences peuvent être destructrices.
Un problème majeur est la consommation abusive des réseaux sociaux. Les créateurs de ces réseaux ont évidemment pour but de nous garder le plus de temps possible sur leur plateforme et ainsi générer un maximum de bénéfices via les publicités. Ainsi, un utilisateur rapporte de l’argent aux réseaux sociaux sans même y avoir forcément conscience. C’est d’ailleurs ce même argent qui fait vivre le réseau social. Il vaut donc mieux pour les dirigeants de ces plateformes qu’un maximum de personnes utilisent leur réseau et ce pendant maximum de temps. Pour cela, ils vont établir toute une série de mesures pour rendre le réseau très attractif et très addictif(algorithme conçu pour l’addiction, interface attrayant, effets de couleurs, boutons addictifs, “scroll infini”,etc.) Dès lors, cette addiction impacte de manière drastique notre mode de vie.
En effet, lorsque nous devenons addict, on éprouve sans cesse un besoin de déverrouiller son smartphone à chaque notification reçue. On diminue, dans ce cas, notre productivité et notre concentration. Lorsque nous devenons vraiment très addicts, il n’est pas impossible de rester sur la plateforme durant des heures sans nous en rendre compte.
Cette addiction nous fait perdre la notion du temps qui passe et fait baisser notre productivité de manière importante. Dans des cas de situations anxieuses voire dépressives, on a facilement tendance à se réfugier sur les réseaux sociaux.
Certes, c’est une bonne zone de confort pour éviter les problèmes de la vie mais c’est surtout un facteur qui va retarder la résolution des problèmes. On est tellement bercé par les émotions positives que procurent les réseaux que l’on évite à tout prix nos problèmes. Il y a donc des risques d’accumulation de difficultés. A l’inverse, des études ont montré que même dans le cas où nous ne sommes pas dépressifs, il est fort probable de tomber dans une dépression si on vit sans interaction avec le monde extérieur et uniquement à travers les réseaux. Il faut aussi parler de l’influence sur les réseaux sociaux. Dans la majorité des cas, les créateurs de contenus ou influenceurs proposent du bon divertissement ou offrent une réflexion intéressante peu importe le sujet ou le domaine visé. Dans cette majorité de cas, l’influence est plutôt largement positive. Malheureusement, il y a, comme partout, des influenceurs prêts à tout pour générer un maximum de gain possible, quitte à mentir au grand public.

Ces mensonges se matérialisent par des vidéos “fake” qui donnent envie aux gens de les voir et de générer plus de clics, plus de vues et donc plus de revenus. Certains inventent même des histoires choquantes sur d’autres influenceurs pour créer un “buzz” médiatique. Ceux qui dépassent la limite de l’acceptable sont prêts à aller au-delà du blasphème juste pour du buzz. Concernant les jeunes, certains propos, certaines vidéos ou photos peuvent choquer et avoir un aspect très sombre et néfaste pour leur santé mentale. Toutes les publications de ce genre peuvent littéralement détruire leur adolescence, puisqu’elles ne sont pas toujours appropriées à l’âge du jeune. Il existe une autre catégorie d’influenceurs malveillants. Ceux-ci vont plutôt profiter de leur notoriété et approcher ainsi certains utilisateurs naïfs pour les manipuler à leur guise. Il faut absolument avoir le recul nécessaire pour éviter ce genre de personnes malveillantes. Les plus fragiles et naïfs d’entre nous, autrement dit, les adolescents, sont malheureusement les cibles principales de cette malveillance. Il est donc indispensable, pour les ados, de bénéficier d’un entourage qui les surveille.

L’hypersexualisation est aussi un énorme sujet à traiter. Ce phénomène social existait déjà bien avant la création des premiers réseaux sociaux. Cependant, suite à l’arrivée de ceux-ci, le phénomène n’a cessé de prendre de l’ampleur et est désormais à son apogée. Cela s’explique principalement par l’influence. En effet, les jeunes qui utilisent ces réseaux sont très influençables, ils se font influencer par toutes sortes de choses qu’ils voient, comme les publicités par exemple. Ils veulent parfois même ressembler à l’identique aux stars des réseaux sociaux. Cependant, cette volonté de reproduire exactement les mêmes choses que font des personnes plus matures et plus âgées est parfois très malsaine, puisqu’il y a des actions qui sont inappropriées pour des jeunes de leur âge. Par exemple, on peut citer la reproduction par des adolescents, de danses à moitié dénudés faites par des influenceurs très connus. Puisque ceux-ci sont des personnalités très influentes sur ces réseaux, ils peuvent à eux seuls, créer une tendance à travers tout le réseau qui vont attirer et pousser tous les jeunes à reproduire ce qu’ils font. Ceci devient très dangereux lorsque la tendance en elle-même n’est pas “compatible” avec l’âge des utilisateurs. Malheureusement, il y a énormément de contenus qui ne sont pas compatibles pour les ados. C’est la raison pour laquelle on retrouve beaucoup de phénomènes d’hypersexualisation, surtout sur des réseaux qui ne censurent ou contrôlent peu ou pas du tout.

Venons-en au fléau des réseaux sociaux, le cyber-harcèlement. On connaît tous les dommages provoqués par le harcèlement de manière générale. Toutefois, jusqu’à maintenant, l’espace fourni par les réseaux était plus ou moins synonyme de zone de confort. Dès lors, le harcèlement arrive aussi sur ces plateformes et arrive à faire des dégâts immenses. Les harceleurs ont beaucoup plus de facilités pour manipuler leur victime via ce format que représente les réseaux. L’anonymat, le mensonge, les photos modifiées ou truquées, la mise en place d’une page d’identité falsifiée, tout ceci sont des exemples de moyens mis à disposition des cyber-harceleurs pour arriver à leurs fins. Ce qui est dramatique avec le cyber-harcèlement, c’est que les auteurs sont d’autant plus en confiance et osent davantage approcher des victimes en comparaison avec le harcèlement “classique”, grâce à tous les moyens présentés ci-dessus. Comme il existe toujours des failles au niveau informatique, il est tout à fait possible pour des cyber-harceleurs d’exploiter à l’optimal ces failles pour les utiliser contre leurs proies. Certains arrivent à dérober le mot de passe de leurs victimes et s’en servent pour se connecter à leur place. C’est l’usurpation d’identité. Ils ont la capacité désormais d’envoyer des messages offensants à d’autres personnes, de propager des rumeurs, d’obtenir des informations privées comme des photos ou vidéos et les diffuser sur des sites, des blogs ou sur d’autres réseaux. Ils ont parfois aussi recours au chantage et ainsi acquérir tout selon leur volonté. Il existe toujours la méthode classique de harcèlement, comme les insultes, les intimidations, les menaces ainsi que les moqueries. Cette méthode de harcèlement se retrouve aussi en ligne.

Encore une fois, peu importe les méthodes employées et la gravité de celles-ci, le cyber-harcèlement est un fléau sur les réseaux qui sont constitués majoritairement de jeunes/mineurs. Ceux-ci n’ont pas la maturité et l’expérience pour endurer tous les évènements qui lui arrivent.








Cette hypersexualisation entraîne aussi son lot de problématiques. Elle permet le développement des réseaux pédocriminels. Ceux-ci pourront malheureusement s’installer et parfois même manipuler les jeunes insouciants. Il est très fréquent que des victimes d’hypersexualisation se fassent critiquer, que ce soit au niveau du physique, de la pudeur, de la précocité sexuelle ou encore de la dignité.
Ces injures peuvent briser totalement les mineurs les plus fragiles qui sont en pleine construction de leur identité. Ces critiques peuvent leur faire développer une haine des réseaux, d’une communauté, d’un genre ou bien de soi-même par culpabilité. A noter qu’il faut des épaules très solides pour faire face à ce déferlement de haine, même les plus résistants peuvent ressentir des traumatismes à vie. Une autre problématique qui découle de l’hypersexualisation se matérialise par les nombres de vues et de “likes” que reçoit la victime. Quand celle-ci remarque que ses publications gagnent en vues, en mention “J’aime” et en partages, elle peut penser à juste titre que c’est bénéfique pour elle et peut donc continuer sur cette voie. Les chiffres peuvent rendre aveugle une personne et la faire oublier le mal qu’elle fait. D’autant plus que ces chiffres peuvent se convertir en revenus. Cela peut encore plus aveugler la victime, la faisant aller droit dans le mur.
Il est toujours important de rappeler qu’il ne faut pas pointer du doigt les victimes d’hypersexualisation. Le problème ne vient pas d’elles, mais plutôt du phénomène social en lui-même.

Quelles sont les causes de cette consommation ?




Dans un premier temps, nous allons nous intéresser aux différents algorithmes qui composent les réseaux sociaux.

Un algorithme est la description d'une suite d'étapes permettant d'obtenir un résultat à partir d'éléments fournis en entrée.

Les algorithmes développés par les réseaux sociaux, servent pour la plupart d’entre eux à faire rester l’utilisateur sur la plateforme. Pour cela ils vont réaliser 2 étapes: la première étant liée à une conclusion de l’algorithme sur quel contenu vous proposer en fonction par exemple de l’heure de la journée, du lieu où vous habitez, des comptes auxquels vous êtes abonnés ou encore même de ce que vous avez au préalable “liké”, partagé ou commenté. La deuxième partie consistera à faire des prédictions en vous proposant du contenu différent et ensuite l’algorithme analysera quel est votre comportement par rapport à ce nouveau type de post qu’il vient de vous proposer. Après cela l’algorithme déduira quel type de contenu vous présenter par la suite afin de vous faire passer encore plus de temps sur la plateforme afin que que l’utilisateur regarde un maximum de publicités car oui, plus un utilisateur passe de temps sur la plateforme, plus ce dernier sera exposé aux différentes publicités qui se trouvent sur l’application. L’algorithme appliquera également ce que l’on appelle un “scoring” ce qui consiste en fonction de certains critères d’attribuer une note à un type de publication afin de pouvoir oui ou non vous proposer des publications similaires dans le futur.

L’aspect positif de l’utilisation d'algorithme est que l’utilisateur aura une expérience la plus personnalisée possible, l’expérience utilisateur de l’application sera optimisée un maximum en fonction des goûts de la personne et ainsi ce dernier aura un grand nombre de post ou de publication qui lui seront recommandées en fonction de ses préférences.

L’aspect négatif est directement lié à ce problème de personnalisation extrême que l’algorithme applique afin d’optimiser l’expérience utilisateur. En effet, l’utilisateur, du fait qu’il ne lui sera recommandé que des posts ou publications similaires, va développer un comportement extrême. Il ne fera plus preuve d’esprit critique du fait que ce qu’il verra comme informations sera toujours en accord avec ses idées et donc ne pourra pas comprendre le fait que des gens ne pensent pas comme lui au vu de tout ce que l’algorithme lui aura proposé. Cela se remarque d'ailleurs fortement sur l’aspect politique. On remarque par exemple aux Etat-Unis, les partis démocrates et républicains n’ont jamais été aussi divisés. Leurs membres diabolisent de plus en plus le camp adverse et ne peuvent même plus concevoir que des gens puissent voter ou prendre parti pour le camp “adverse”. Pour illustrer mes propos, on remarque que 75% des démocrates voient les républicains comme étant fermés d’esprit et à l’inverse 60% des républicains voient les démocrates comme un parti anti-américain. Cet aspect “informatif” des réseaux sociaux est au cœur de beaucoup de problèmes notamment des groupes facebook dit "complotistes" qui répandent le doute et qui sans les réseaux sociaux ne cumulent pas autant d’adhérents. .

Nous allons rentrer dans le cœur du sujet : comment les réseaux sociaux, par le biais de notifications ou encore de “likes” retiennent notre attention. Il faut tout d’abord savoir que chaque minute, dans le monde il y a 480 000 tweets envoyés, 2 400 000 snaps sont envoyés, il y a également 4 300 000 vidéos vues sur youtube, et pas moins de 317 000 posts publiés sur facebook. Le fait que les réseaux sociaux soient si souvent utilisés est également dû à la dopamine libérée par notre cerveau lorsqu’on reçoit un j’aime , un commentaire ou encore une interaction quelconque avec le contenu que nous publions ce qui fait qu’en moyenne nous déverrouillons notre smartphone 80 fois par jour soit une fois toute les 12 minutes par heure éveillée.

La dopamine est plutôt l'hormone du plaisir immédiat, lors d'une action qui provoque une satisfaction comme le goût d'un aliment sucré, une cigarette ou le plaisir sexuel.

L’art de capter notre attention porte d'ailleurs un nom scientifique ,il s’agit de la captologie.un exemple concret de la captologie est le geste de “swipe to refresh” qui consiste à faire glisser son doigt de haut en bas de son écran de smartphone afin de pouvoir actualiser son fil d’actualité, après avoir fait ce simple geste , une publication aléatoire apparaît et le fait de ne pas savoir ce qui va nous être proposé plaît beaucoup à notre cerveau qui produit encore une fois de la dopamine, on peut comparer le “ swipe to refresh” aux machines aléatoires à cash dans les casinos.

il s’agit de l’étude de la technologie persuasive, inventé par B.J Fogg. Maintenant que nous avons introduit la captologie, nous allons ensemble nous pencher sur un élément majeur de la prise de conscience des véritables enjeux qui se cachent derrière ce terme scientifique qui n’est autre que l’audition par le sénat américain de Tristan Harris qui se présente en temps qu’ancien éthique designer de Google et qui affirme que son travail consistait à “influencer les pensées de deux milliards d’êtres humains” :

Dans son argumentaire, Harris affirme que tant que cette course continuera, “l’asymétrie de pouvoir augmentera et mettra en échec notre esprit, jusqu’à l’effondrement de la vérité”. Ce qu’il nomme des “périls” feraient partie d’un ensemble plus large appelé “le déclassement humain”. Au repenti de la Silicon Valley de présenter dans les notes de son discours un authentique mille-feuilles argumentatif où se mélangent captation de l’attention, exploitation de la faiblesse de l’esprit humain, syndrome de dysmorphie, dépression, anxiété, isolement social, fake news, post-vérité, théories du complot, polarisation sociale, utilisation des données personnelles

Les lois encadrent elles les réseaux sociaux :

La loi régit notre monde. En effet, toute personne vivant en société doit obéir à certaines règles, certaines normes, certaines contraintes afin de maintenir un équilibre entre les droits et les obligations pour l’ensemble de la population. Il en est de même pour les réseaux sociaux.

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, les réseaux sociaux sont bel et bien soumis à la loi ! Les législations peuvent être différentes en fonction des pays ou les réseaux sociaux sont utilisés mais en ce qui concerne l’Union européenne, ils sont considérés comme des espaces publics.

Un espace public représente un ensemble de passages et de rassemblements ouvert à tous et ces derniers sont régis par des lois afin de rendre leur utilisation plus sûre et agréable pour l’ensemble des usagers.

En dehors de cela, les principes tels que la liberté d’expression, le droit d’auteur ou plus particulièrement le droit à l’image s’appliquent lors de la publication d’un contenu. Il est important de distinguer celui qui publie du contenu sur les réseaux et celui qui héberge ces contenus. Les lois et la responsabilité de ces deux types d’usagers ne sont pas les mêmes. L’hébergeur est soumis à la protection des données personnelles de ses utilisateurs et sa responsabilité est engagée lorsque du contenu illicite lui est signalé sur son réseau social.

En ce qui concerne le principe de la liberté d’expression, les limites à ne pas dépasser sont similaires à celles que l’on peut retrouver dans la vie de tous les jours, c’est-à-dire ne pas inciter à la haine raciale, ne pas avoir des propos haineux, ne pas tenir d’opinions révisionnistes, ne pas faire l’apologie du viol, ne pas diffamer, … Les réseaux sociaux sont soumis à ces limites comme toute autre publication. Cependant il faut souligner que les limites de la liberté d’expression peuvent varier en fonction du pays (par exemple aux Etats-Unis on peut tenir des propos homophobes tant que ceux-ci n’incitent pas de manière directe à une action violente).
En ce qui concerne la protection des mineurs, il y’a une loi dans le code pénal français qui « prévoit des sanctions en cas de diffusion par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support, d’un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine […] lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur ». En d’autres termes, toute divulgation de contenus inappropriés envers un mineur est passible d’une sanction.

En réalité, il est très difficile d’appliquer ces règles car suivre tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux est une mission très compliquée. Une des choses qui rend la tâche aussi complexe est la fraude, énormément de mineurs mentent sur leur âge afin d’avoir accès à des contenus auxquels ils sont interdits. À cause de cela, les limites d’âge que certains réseaux sociaux appliquent deviennent totalement inutiles.

Voici une carte représentant la liberté d’expression sur internet en fonction des différentes régions du monde :




Voici la moyenne d’âge des utilisateurs suivant les influenceurs du réseau social Tiktok :

Résumé

Quelle est la consommation des jeunes avec les réseaux sociaux

On remarque que 80 % des jeunes utilisent les réseaux sociaux en Belgique. Ceux-ci les utilisent pour différentes raisons, que ce soit à des fins ludiques, pour se renseigner, pour travailler ou encore pour d’autres raisons. En ce qui concerne l’effet addictif des réseaux sociaux, seulement 3% des jeunes affirment ne pas pouvoir s’en passer.Nous remarquons également que Instagram Snapchat et facebook sont le top 3 des réseaux sociaux chez les jeunes malgré la montée fulgurante du géant chinois TikTok.

Quelles sont les conséquences de ces réseaux sociaux ?

Dans un premier temps, nous nous intéresserons aux nombreuses conséquences positives des réseaux sociaux. On peut citer par exemple l’aspect social de ces réseaux, un aspect essentiel à la vie de l’Homme.
L’aspect social y est fortement représenté que ça soit par le biais de publications à partager avec ses amis sur instagram ou même les facetimes familiaux sur messenger qui ont permis à bon nombre de familles de garder un contact pendant le covid par exemple. Le partage de contenu, que ce soit nos talents, nos dernières acquisitions de bien matériel ou encore plus simplement afin de promouvoir nos compétences dans la cadre professionnel.

Ensuite, nous allons nous intéresser aux différentes répercussions négatives de la consommation de réseaux sociaux. On peut directement parler des problèmes liés au sommeil. Au vu de l’utilisation non modérée des écrans ou encore de la fausse image que nous nous faisons de la société qui est idéalisée par le biais de posts ou de publications où l’on doit paraître à notre avantage. Cette “idéalisation” de la société mène à un grand nombre de dépressions chez les plus jeunes qui ne supportent plus leur reflet dans le miroir car il ne correspond pas exactement aux critères esthétiques que véhiculent ces réseaux. Ensuite on doit évidemment parler de l’hypersexualisation au sein des réseaux sociaux qui par le biais de “Trend” à la mode ou de tendances véhiculent une image hypersexualisée de la société. Enfin, un des problèmes les plus fréquents avec les réseaux sociaux est le cyberharcèlement.
En effet, ces réseaux permettent de rompre la barrière entre le public et le privé ce qui fait que beaucoup de jeunes continuent de se faire harceler de l’école à la maison. Ces jeunes ne peuvent alors plus se “ réfugier” dans un endroit de paix loin de leurs harceleurs et cela entraîne malheureusement des suicides ou bon nombre de traumatismes psychologiques.

Quelles sont les causes de cette consommation ?

Dans cette partie nous allons aborder les différentes méthodes utilisées par les réseaux sociaux afin de capter notre attention. Tout d’abord, les algorithmes, ceux-ci ont un avantage qui est que le contenu qui vous est recommandé et qui est similaire au contenu avec lequel vous interagissez , que ce soit un partage, un j’aime ou alors juste du contenu que vous visionnez. Cependant, l’aspect négatif de ces algorithmes est qu’ils maintiennent l'utilisateur dans une idéologie, une vision de voir le monde unique, ce qui tend à rendre les opinions extrêmes et cela s’observe notamment dans la politique américaine où démocrates et républicains n’ont jamais été si divisés.

Derrière cet aspect “utile” qu’a l’algorithme à proposer du contenu qui vous est familier, se cache une réelle envie des réseaux sociaux de capter un maximum de votre temps afin de pouvoir tout d'abord vous faire visionner un maximum de publicités et ensuite revendre vos informations personnelles à diverses entreprises afin que ces dernières puissent adapter le produit qu’elles vous vendront par la suite et ainsi cibler les consommateurs du mieux possible.

“ Quand vous ne payer pas le produit, vous êtes le produit”

Les lois encadrent-elles les réseaux sociaux ?

La loi qui régit nos sociétés ne fait pas exception des réseaux sociaux, en effet, les réseaux sociaux sont aux yeux de la loi définis comme des espaces publics où la liberté d’expression , les droits d’auteur et à l’image ainsi que les propos racistes y sont punis. Cela peut néanmoins varier d’un pays à l’autre. On remarquera par exemple qu’aux Etat-Unis les propos homophobes, si ceux-ci n’incitent pas de manière directe à la violence, ne sont pas punis par la loi.

Etude des éthiques

L’éthique des vertus est une dénomination moderne qui hérite d’une longue tradition de réflexion, en partie chrétienne, soucieuse d’atteindre à la moralité à partir des dispositions et capacités propres du sujet, et non pas sous la pression d’une loi divine ou de principes universels.

https://www.cairn.info/la-morale--9782361060312-page-96.htm

En ce qui concerne l’influence des réseaux sociaux chez les jeunes, nous pouvons faire le lien avec l’éthique des vertus d’Aristote par bon nombre de manières. Le fait d’être ou de devenir une personne éthique est selon Aristote le fruit des trois grandes “ parties” qui font de nous un être humain.
Il s’agit de notre partie nutritive, celle qui est à l’origine de l'absorption de la nourriture, notre partie sensible et motrice qui est responsable de notre perception et de nos réactions à l'environnement et enfin la partie rationnelle qui elle, est responsable de notre intellect et de la pensée.

L’ensemble de ces trois parties est “chapeautée” par la partie rationnelle, qui doit toujours primer et guider nos parties nutritives, sensibles et motrices.

https://www.youtube.com/watch?v=Zo1J19uk-Cc

Ainsi, nous pouvons donc estimer avec raison que les réseaux sociaux et le fait que ceux-ci soient composés d'algorithmes nous proposant en boucle des informations similaires viennent affecter notre partie rationnelle et donc biaiser l’ensemble de nos actions et de nos envies provenant de nos parties nutritives, sensibles et motrices. Nous pouvons également nous interroger sur l’aspect éthique des employés de ces diverses plateformes de réseaux sociaux qui ont pour rôle de rendre addictif les réseaux sociaux avec des gestes d’utilisations tels que le “ pull to refresh” et bien d’autres afin de prendre un maximum de temps dans la journée de ces utilisateurs et de leur faire consommer un maximum de publicités.

Pour ce faire, nous avons débattu et nous avons réalisé bon nombre de recherches. Malheureusement, il semble que l’aspect éthique lié à la création de réseaux sociaux hébergés sur des plateformes qui se veulent de plus en plus addictives, ne soient pas au coeur des préoccupations des développeurs et autres web designer dont la priorité reste celle de faire passer le plus de temps possible à l'utilisateur sur l’application afin de pouvoir générer un maximum de vues des différents posts publicitaires.

L'éthique déontologique ou déontologisme (dérivé d'un mot grec signifiant « obligation » ou « devoir ») est la théorie éthique qui affirme que chaque acte moral doit être jugé selon sa conformité (ou sa non-conformité) à certains devoirs.
Des exemples de devoirs sont :
1. Les 10 commandements
2. La règle d’or : Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse
3. Les droits de l’homme

On peut dire que l’on agit selon des maximes (règle subjective déterminant le comportement indépendamment de toute autre considération)
On peut faire l’analogie avec le devoir que l’on pense avoir lorsque l’on est sur les réseaux sociaux. Par exemple, le fait d’être présent sur instagram nous pousse à nous sentir obligé de poster des photos car c’est le devoir des utilisateurs d’instagram.

En plus de cela, les réseaux tendent à créer une communauté qui est active et dynamique, en promouvant les comptes d’utilisateurs connus qui pour la plupart se doivent de poster un grand nombre de publications afin de faire valoir des produits ou des marques quelconques et de pouvoir gagner de l’argent en faisant des placements de produits ou autres collaborations. Cette boucle sans fin fait que pour avoir plus d’utilisateurs, il faut poster du contenu varié et en grande quantité et cela entraîne une attirance envers votre compte pour les différentes marques qui vont vous rémunérer afin que vous parliez, présentiez ou utilisiez leurs produits ce qui diversifie le contenu que vous présentez au gens qui vous suive et ce qui en attire davantage de visibilité à votre contenu.

De manière inconsciente, l’utilisateur qu’on pourrait qualifier de commun, c’est à dire un utilisateur qui ne collabore pas avec des marques ou qui n’est pas considéré comme étant un influenceur, va se mettre à imiter les posts de ces influenceurs (par exemple en portant les mêmes marques). L'utilisateur aura un pseudo devoir par rapport à l’application et envers l’ensemble de sa communauté qui est de devoir poster de bonnes photos. Par “ bonnes photos” , j’entends des photos qui reflètent un style de vie aisé, actuel, en portant de belles choses ou en reflétant un style de vie idéal.

L’éthique des vertus est rationnelle par rapport à une fin, c'est-à-dire un but poursuivi. Cette éthique se caractérise par son attention aux moyens et à leur efficacité dans l'atteinte du but. Cette éthique a un souci de pragmatisme et cherche à réajuster les moyens aux finalités.

Selon nous, cette éthique est celle qui est le plus en rapport avec notre sujet car les nouvelles technologies sont de plus en plus autonomes et cela pose de réels enjeux de société.
Dans notre cas, ce sont des endroits où le contenu que l’on poste peut avoir des répercussions sur les autres. Il est donc impératif que chaque utilisateur soit au courant de son impact sur l'ensemble de la communauté de l’application.

La notion de responsabilité est omniprésente dans l’univers des réseaux sociaux. Par exemple, si un utilisateur poste un commentaire insultant sous la publication d’un autre utilisateur, le premier est tenu responsable du potentiel préjudice moral que le second aura subi. Un autre exemple est celui du cyberharcèlement. En effet, c’est lorsque l’on s’en prend de manière virulente à un utilisateur et cela de manière répétée. Lorsque l’on arrive à ce stade, la personne auteur de ces faits, que l’on appelle cyber harceleur ou cyber harceleuse, est responsable des dégâts moraux causés à la victime. Sa responsabilité est similaire à celle d’un harceleur dans la vie réelle.

Le problème majeur est que les réseaux sociaux sont destinés à un public de plus en plus jeune ce qui fait que ce dernier n’a pas toujours la maturité nécessaire pour fixer les limites de ce qui doit rester privé et ce qui peut être partagé sur les réseaux sociaux. De plus, il faut savoir que “l’interdiction” d'utiliser certaines applications avant un certain âge n’est pour la plupart du temps pas respecté. Cela est dû à la simplicité qu'ont les jeunes à modifier leurs âges sur ces plateformes. Les jeunes n’ont jamais dû autant être responsables. En effet, tout ce que nous publions, partageons en ligne est stocké et tout le monde peut avec plus ou moins de facilité y avoir accès.

Il est donc normal de considérer que les jeunes d’aujourd’hui malgré l’apparence oisive des réseaux sociaux doivent faire preuve d’une grande responsabilité afin de pouvoir par la suite mener une vie normale et ne pas devoir faire face à de vieux fantômes d’un passé dont il n’arbore que les souvenirs aujourd’hui.

Notre sondage

Selon votre réponse précédente veuillez détailler pourquoi oui ou non "Jugez-vous les réseaux sociaux essentiels à vos interactions avec autrui ? "

Dans le monde d'aujourd'hui, tout passe par internet: les évènements; les groupes d'activités (par exemple nous avons un groupe Facebook pour les parents d'enfants scouts de 8-12 dans mon unité pour partager l'information plus facilement); la communication à distance si jamais certains n'ont pas la possibilité de se déplacer à pied pour voir des proches etc...Même s'ils peuvent être nocifs pour la santé, il n'existe aucune alternative aussi "puissante" et pratique que les réseaux sociaux pour la communication entre les jeunes.

Qu'est-ce qui vous empêche de supprimer aujourd'hui tous vos réseaux sociaux ?

Je pense que c’est l’habitude, je ne suis pas accro aux réseaux sociaux mais j’avoue qu’avec la pandémie Covid-19 ça m’a permis de garder le contact et puis de ne pas rester entre mes 4 murs après j’aurais pu faire d’autres choses pour m’occuper mais voilà c’est ancré dans la société et si on ne se fixe pas des barrières dès le début c’est difficile de s’en détacher.